Le président américain a contre-attaqué vendredi en déclarant qu’il était le seul à empêcher une « totale anarchie » et que les démocrates, et non lui, provoqueraient le chaos aux Etats-Unis si Joe Biden venait à être élu président en novembre.
A la faveur de la convention démocrate (17-20 août), qui a intronisé Joe Biden comme le candidat de son parti pour la présidentielle du 3 novembre, Le Monde a relancé son carnet de bord de la campagne. Un point quotidien, avec les faits de campagne, les publicités politiques, les sondages, les cartes et les chiffres qui permettent de suivre et de vivre la plus importante compétition électorale au monde.
Vivement attaqué lors de la convention d’investiture démocrate, au cours de laquelle Joe Biden a promis de sortir les Etats-Unis des « ténèbres », Donald Trump a répliqué sur le même registre, vendredi 21 août, en dénonçant « la convention la plus sombre, la plus angoissée et la plus triste de l’histoire américaine ». « Ils ont passé quatre jours d’affilée à attaquer l’Amérique comme un pays raciste et horrible qui doit expier » ses fautes, a-t-il estimé en déclinant deux thèmes qui devraient être au centre de la convention républicaine d’investiture qui débutera lundi 24 août : la vigueur supposée de la reprise économique et la menace du chaos qu’entraînerait une victoire de M. Biden le 3 novembre.
« Regardez ce que nous avons accompli. Jusqu’à ce que la peste [le Covid-19] arrive, regardez ce que nous avons accompli. Et maintenant, nous le faisons à nouveau », a ajouté M. Trump. « Ce fut la période la plus réussie de l’histoire de notre pays, à tous égards. Regardez ce que nous avons accompli. Et maintenant, ce fléau arrive, et regardez la façon dont ils parlent. Mais regardez ce qui se passe.
World Opinions News – agences