Film. « Un endroit comme un autre » : les derniers moments d’un jeune père

Il y avait le ferment pour un beau mélodrame dans l’idée qui préside à Un endroit comme
un autre 
: un homme de 35 ans, laveur de carreaux (James Norton), malade et qui sait sa fin proche, part à la recherche d’une famille adoptive pour son petit garçon âgé de 4 ans, qu’il élève seul après le départ de la mère, dès la naissance de l’enfant.

Film britannique, italien, polonais d’Uberto Pasolini. Avec James Norton, Daniel Lamont, Eileen O’Higgins (1 h 36).

Le film s’égrène au rythme des visites aux familles candidates, aux profils et névroses variés, tandis que, progressivement, l’idée de la mort chemine dans la conscience de l’enfant – durant des scènes parfois sursignifiantes.

Il y avait aussi un beau portrait d’homme, à travers ce travailleur habitué à regarder la vie des autres se dérouler derrière une vitre. Autant d’éléments dramatiquement surchargés, mais traités avec une retenue excessive, une peur de la fausse note et une mise en scène qui se contente d’illustrer son scénario. Trop de précautions condamnent ainsi le film à la fadeur, et sa puissance lacrymale en reste à l’état de vœu pieux.

Par Murielle Joudet – Le Monde

ميادين | مرآة المجتمع، ملفات، تحليلات، آراء وافكار و رسائل لصناع القرار.. صوت من لا صوت له | الإعلام البديل

Check Also

Les Etats-Unis mettent leur veto à un nouveau projet de résolution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu « immédiat »

Les États-Unis ont opposé leur veto mardi à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza. Il s'agit de leur troisième veto depuis le début de la guerre entre leur allié israélien et le Hamas.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
12 + 10 =