Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok doit retrouver son poste

Le Premier ministre Abdallah Hamdok, mis à l’écart après le coup d’Etat militaire au Soudan, doit retrouver son poste en vertu d’un accord conclu avec l’homme fort du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, ont indiqué dimanche des médiateurs.

« Un accord politique a été conclu entre le général Burhane, Abdallah Hamdok, les forces politiques et des organisations de la société civile pour un retour de Hamdok à son poste et la libération des détenus politiques », a déclaré à l’AFP l’un des médiateurs soudanais, Fadlallah Burma, un dirigeant du grand parti Oumma.

Un groupe de médiateurs soudanais, incluant des journalistes, des universitaires et des politiciens engagés dans une médiation pour sortir de la crise, ont diffusé un communiqué détaillant les principaux points de l’accord.

Il inclut le rétablissement d’Abdallah Hamdok dans ses fonctions, la libération des détenus et le retour au consensus politique, légal et constitutionnel qui gérait la période de transition lancée après la chute en 2019 du régime du général Omar el-Béchir en 2019, écarté par l’armée sous la pression de la rue.

« L’accord sera officiellement annoncé plus tard dans la journée, après la signature des termes de l’accord et de la déclaration politique l’accompagnant », selon le communiqué.

Coup d’Etat et répression

Le 25 octobre, le général Burhane, chef de l’armée, a rebattu les cartes d’une transition chancelante au Soudan. Il a fait arrêter la quasi-totalité des civils au sein du pouvoir, mis un point final à l’union sacrée formée par civils et militaires et décrété l’état d’urgence.

Il avait détenu puis placé en résidence surveillée à Khartoum Abdallah Hamdok, qui dirigeait le gouvernement de transition.

Depuis le coup d’Etat, des protestations contre l’armée et appelant au retour du pouvoir civil ont eu lieu principalement à Khartoum. Elles ont souvent été réprimées par les forces de sécurité faisant au moins 40 morts parmi les civils, en grande majorité des manifestants, et des centaines de blessés, selon un syndicat de médecins pro-démocratie.

Samedi, des centaines de manifestants avaient encore défilé à Khartoum-Nord, une banlieue de la capitale, érigé des barricades dans les rues et mis le feu à des pneus.

La communauté internationale a dénoncé la répression et appelé à un retour du pouvoir civil.

World Opinions News / AFP

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