La prochaine génération « ne nous pardonnera pas » si la COP de Glasgow ne réussit pas, avertit Boris Johnson

Dirigeants et militants du monde entier sont réunis depuis dimanche et jusqu’au 13 novembre à Glasgow, en Ecosse, pour la conférence sur le climat COP26, qui vise à tenter de contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 degrés d’ici 2100.

En tant qu’hôte de la réunion, le Premier ministre britannique Boris Johnson a accueilli les quelque 130 chefs d’Etat et de gouvernement lundi, parmi lesquels Joe Biden, Emmanuel Macron, Angela Merkel ou Justin Trudeau. Dans son discours d’ouverture, il estimé que la prochaine génération « ne nous pardonnera pas » et « nous jugera à raison avec ressentiment » si la COP de Glasgow ne réussit pas.

« Le moment est venu de dire assez » aux énergies non renouvelables. « Soit nous les stoppons, soit elles nous stopperont », a renchéri le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

La COP26 est « le dernier et le meilleur espoir » de parvenir à limiter le réchauffement de la planète à +1,5 degré, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, avait de son côté déclaré son président Alok Sharma à son ouverture dimanche.

Les dirigeants du G20 se sont entendus dimanche à Rome sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux pré-industriels. Mais cet engagement est jugé « faible » par les organisations écologistes.

Le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine, à la tête de pays émettant énormément de CO2 (plus d’un quart des émissions mondiales pour Pékin), ne sont pas présents personnellement en Ecosse.

World Opinions News / agences

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