Les réseaux sociaux ont joué un rôle dans l’attaque perpétrée, vendredi 16 octobre, contre le professeur Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Des vidéos avaient été postées contre lui, exigeant sa démission.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle dans l’attaque perpétrée vendredi 16 octobre contre le professeur Samuel Paty, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Des vidéos avaient été postées sur les réseaux sociaux. « Ces vidéos ont été très vite signalées par des utilisateurs sur les réseaux sociaux puis traitées par la plateforme Pharos« , explique le journaliste Josselin Debraux sur le plateau du 12/13, lundi 19 octobre. « Cette structure est composée de policiers et de gendarmes qui traquent en ligne les contenus pédophiles, les escroqueries, le racisme, l’incitation à la haine, mais aussi l’apologie du terrorisme« .
Des procédures longues
Or, les vidéos en question réclamaient la démission de Samuel Paty, mais aucune menace de mort, ni aucun appel à la violence n’apparaissent. Pour signaler un contenu sur les réseaux sociaux, le journaliste rappelle l’existence du bouton « Signalement » sur Facebook et Twitter, par exemple. Toutefois, le contenu signalé ne disparaît pas automatiquement, car les réseaux sociaux les plus utilisés ne sont pas hébergés dans l’Hexagone. Si les auteurs des messages peuvent être poursuivis rapidement en France, les procédures pour supprimer les contenus sont très longues. « Le gouvernement réfléchit donc en ce moment à légiférer pour accélérer ce processus« , conclut Josselin Debraux.
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