Euro 2020. Bleus – Mandanda, bien plus qu’une doublure

Steve Mandanda occupe une place à part en équipe de France. Depuis plus de dix ans, il fait partie des meubles, à Clairefontaine comme ailleurs.

C’est ce qu’on appelle un soldat. Didier Deschamps, qui a connu Steve Mandanda à l’Olympique de Marseille, sait qu’il peut s’appuyer sur son gardien pour garantir l’équilibre du vestiaire. Avant lui, le capitaine de l’OM a déjà connu deux autres Euros où il n’a pas joué et donc deux autres sélectionneurs, en 2008 avec Raymond Domenech (le seul où il était n°3, derrière Grégory Coupet et Sébastien Frey) puis en 2012 avec Laurent Blanc (déjà n°2 derrière Hugo Lloris). Et donc en 2016 avec « DD », ce qui va l’amener à sa sixième grande compétition sur le banc en ajoutant deux Mondiaux (2010 et 2018, blessé en 2014). Il n’y a que face au Danemark en 2018, ce match si triste qu’il a quand même fini par rester dans les mémoires (0-0), qu’il a disputé une de ses 34 capes au cours d’une de ces phases finales.

« Il doit avoir le record de sélections en termes de présence dans le groupe, son expérience est énorme et je connais son rôle de leader, expliquait Didier Deschamps en novembre 2020, avant le match amical face à la Finlande (0-2) que Steve Mandanda a disputé. C’est un garçon positif qui tire le groupe vers le haut. » La part de la relation entre Hugo Lloris et son fidèle second de 36 ans, qu’on peut presque considérer comme vice-capitaine de son n°1 dans l’esprit, est peut-être bien plus importante qu’on l’imagine dans les succès des Bleus.

Mandanda : « Si je sens que je n’ai plus le niveau, il faut arrêter »

Le dernier rempart marseillais a toujours gardé les idées très claires sur son rôle, qui lui confère « une certaine légitimité » comme il l’explique à Onze Mondial. Il prend la parole tout en sachant rester à sa place : « J’ai cette intelligence-là de ne pas me prendre pour un autre, tout simplement. » Steve Mandanda assure que son statut de supporter n°1 n’est pas feint, qu’il était à fond derrière Hugo Lloris lors du Mondial 2018, de même qu’Alphonse Areola qu’il avait parfaitement entraîné dans son sillage. « Quand l’équipe gagne, tout le monde est content parce qu’on a un seul objectif : remporter le titre.« 

World Opinions Sports – beinsports.com

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