« Aujourd’hui, je termine mon lycée, ce qui signifie que je ne serai plus en mesure de faire la grève de l’école pour le climat », a annoncé la jeune Suédoise.
Fraîchement bachelière, la jeune militante suédoise pour le climat, Greta Thunberg, a annoncé vendredi 9 juin qu’elle mettait fin à sa grève emblématique de l’école, entamée en 2018. « Aujourd’hui, je termine mon lycée, ce qui signifie que je ne serai plus en mesure de faire la grève de l’école pour le climat. C’est donc ma dernière grève de l’école », a annoncé la Suédoise de 20 ans sur Twitter. « Je continuerai à manifester les vendredis, même si techniquement ça ne sera plus une ‘grève de l’école' », a-t-elle affirmé, sans donner plus de précisions.
Quand j’ai commencé à faire grève en 2018, je n’aurais jamais pu imaginer que cela déboucherait sur quoi que ce soit », a confié la militante écologiste. A l’époque anonyme, Greta Thunberg a seulement 15 ans lorsqu’elle s’assied pour la première fois devant le Parlement suédois, un vendredi d’août 2018, avec sa pancarte « Grève de l’école pour le climat ». En quelques mois, de Berlin à Sydney, de San Francisco à Johannesburg, la jeunesse lui emboîte le pas et le mouvement Fridays for Future naît.
« En 2019, des millions de jeunes » ne se sont pas rendus à l’école « pour le climat » et ont « inondé les rues dans plus de 180 pays », rappelle-t-elle. En 2019, la jeune Suédoise a d’ailleurs été nommée personnalité de l’année par l’influent magazine Time. Mais Greta Thunberg, qui avait confié en novembre 2022 vouloir « passer le mégaphone à d’autres », ne compte pas rendre son tablier et assure que le « combat vient tout juste de commencer ». « Nous qui pouvons nous exprimer avons le devoir de le faire », insiste-t-elle.
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