Après seize ans à la tête de l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel s’apprête à quitter son poste. Mais qui va la remplacer dans un pays qui a profondément changé?
Trois candidats principaux s’affrontent lors des législatives du 26 septembre. Armin Laschet, ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, se présente sous la bannière de la CDU-CSU, le parti d’Angela Merkel. Il est opposé au vice-chancelier et ministre des Finances, le social-démocrate Olaf Scholz, et à la cheffe de file des écologistes Annalena Baerbock.
Dans les derniers sondages, la droite, composée de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) alliée au parti bavarois CSU, tourne autour de 20 à 23% des intentions de vote dans les sondages, contre 25 à 26% pour le SPD. Les Verts sont crédités de 15 à 17%.
Le dernier débat
Marquant la fin de la campagne électorale, un dernier débat télévisé entre les représentants des partis présents au Bundestag s’est tenu jeudi soir. Et il ne devrait pas changer la donne sur cette élection indécise.
Très modéré comme à son habitude, le social-démocrate Olaf Scholz n’a pas commis d’erreur et le conservateur Armin Laschet n’a pas fait d’étincelles. De grands thèmes de fond ont été abordés durant ce débat policé: climat, logement, pauvreté, Europe. Et le mot « migration » n’a été prononcé qu’une seule fois, au détour d’une phrase.
Consensus sur l’Europe
« Quand tout le monde parle, personne ne dit rien », a résumé l’hebdomadaire Der Spiegel au terme des 90 minutes d’échanges. Cet ultime rendez-vous télévisé a toutefois livré des enseignements sur les futures orientations diplomatiques de la première puissance économique européenne, un sujet jusqu’ici peu présent dans la campagne électorale.
Un consensus semble ainsi se former sur la nécessité de renforcer la « souveraineté européenne », des termes utilisés par les deux favoris. Dans un « monde qui comptera bientôt 10 milliards de personnes », il est important de façonner une « Union européenne forte, car sinon nous ne jouerons pas de rôle », a prévenu Olaf Scholz, actuel vice-chancelier.
« Nous avons besoin de plus d’Europe, nous devons parler d’une seule voix, nous devons lancer des projets communs et des projets d’armement afin d’être en mesure d’agir une fois que les Etats-Unis se seront retirés, et c’est une tâche que le prochain gouvernement devra accomplir », a renchéri son adversaire Armin Laschet.
World Opinions / agences
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