Euro 2024 : Un 4e sacre européen pour l’Espagne!.. Vidéo

L’Espagne a forcé la décision sur une réussite de Mikel Oyarzabal à la 86e. Le joueur de la Real Sociedad a dessiné un mouvement magnifique avec Marc Cucurella pour inscrire le but du sacre. Mais les Espagnols ne furent pas au bout de leur peine contre cette Angleterre qui n’aura jamais lâché. Sur un corner de Cole Palmer, Declan Rice et Marc Guéhi, tous les deux de la tête, ont bien failli égaliser.

Cette scène de la 90e a rappelé combien le football pouvait être cruel. Les Anglais sont vraiment maudits. Leur quête pour regagner un 2e titre après leur succès lors de la Coupe du monde 1966 semble infinie. Celle des Espagnols n’aura duré que 12 ans. Après bien des errances depuis 2012, la Roja a retrouvé son lustre et son panache pour figurer à nouveau sur le toit de l’Europe.

Un interminable round d’observation

La 1re période n’a été qu’un interminable round d’observation. Au bénéfice de la possession, la Roja n’a jamais provoqué le déséquilibre qui aurait pu lui permettre de dessiner une action vraiment dangereuse. Sur les ailes, Nico Williams et Lamine Yamal n’ont pas pu exploiter leur vitesse devant des Anglais qui, il est vrai, ont su fermer admirablement les espaces.

A défaut d’être celle des artistes, cette 1re mi-temps a rappelé l’importance d’un Declan Rice dans le onze des Three Lions. A la peine lors de la phase de poules, notamment contre le Danemark, le joueur d’Arsenal donne sa pleine mesure dans le 3-4-2-1 de Gareth Southgate.

Récupérateur et régulateur, il a permis à l’Angleterre de ne rien céder aux Espagnols lors de cette 1re période. Dans le camp de la Roja, Robin Le Normand, qui était suspendu en demi-finales, a témoigné d’une autorité qui explique pourquoi sa fédération a fait le choix d’activer sa naturalisation. Le duo… français qu’il forme avec Ayremic Laporte en défense centrale explique aussi le renouveau de la Roja.

Une véritable « furia »

Si les Espagnols avaient sans doute pris tout leur temps pour installer leur jeu avant la pause, leur début de seconde période a été une véritable « furia ». Servi par Yamal, Williams ouvrait le score à la 47e avant que Dani Olmo, 2 minutes plus tard, ne galvaude une balle de 2-0. Comme si la sortie sur blessure à la mi-temps de Rodri avait incité les Espagnols à chercher le K.O., à jouer très vite, presque à contre-nature.

Menée au score comme en 8es de finale face à la Slovaquie, en quarts de finale face à la Suisse et en demi-finales face aux Pays-Bas, l’Angleterre voulait croire à une nouvelle remontée même si la supériorité adverse devenait de plus en plus oppressante.

Pour redonner du cœur à son équipe, Southgate n’a pas hésité, peu après l’heure de jeu, à remplacer son capitaine Harry Kane par Ollie Watkins, le héros de la demi-finale. A la 70e, il a lancé cette fois Cole Palmer dans la bataille pour un coaching à nouveau gagnant. Trois minutes après son introduction, le joueur de Chelsea a signé le 1-1 d’une frappe clinique à la conclusion d’une action conduite par Bukayo Saka et Jude Bellingham.

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