Facebook paie un montant record pour solder le procès Cambridge Analytica

Le géant américain Meta, propriétaire de Facebook, a accepté de payer 725 millions de dollars pour solder l’affaire Cambridge Analytica. Selon les avocats de la défense, il s’agit du montant « le plus élevé jamais atteint » dans un procès en nom collectif sur les données privées.

Dans une procédure initiée en 2018, des utilisateurs de Facebook ont accusé le réseau social d’avoir enfreint les règles de protection de la vie privée en partageant leurs données à des tierces parties, dont la firme Cambridge Analytica, liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.

L’accord, annoncé dans un document judiciaire publié jeudi soir, met fin à ce procès sans que Facebook n’ait reconnu aucune infraction, selon les termes de cet accord qui doit encore être approuvé par un juge.

« Les 725 millions proposés par l’accord constituent le montant le plus élevé jamais atteint dans un procès en nom collectif sur les données privées et jamais payé par Facebook » pour mettre fin à ce type de poursuite, ont affirmé les avocats de la défense.

La conclusion d’un accord préliminaire avait été annoncée en août dernier, sans que le montant ou les termes ne soient révélés. Il était intervenu alors que le PDG de Meta Mark Zuckerberg et sa directrice générale devaient témoigner devant la justice en septembre, dans le cadre de ce scandale.

Adaptations depuis 2018

Cambridge Analytica, qui n’existe plus aujourd’hui, avait collecté et exploité sans leur consentement les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs de Facebook. Ces informations auraient été utilisées pour orienter le vote des électeurs américains en faveur de Donald Trump.

En juillet 2019, les autorités fédérales ont imposé à Facebook une amende de 5 milliards de dollars pour avoir « trompé » ses utilisateurs et lui ont imposé un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles.

Depuis l’éclatement de ce scandale, Facebook a supprimé l’accès à ses données à des milliers d’applications, soupçonnées d’en abuser, et restreint la quantité d’informations accessibles aux développeurs en général. Il a aussi facilité le calibrage des restrictions en matière de partage des données personnelles pour ses utilisateurs et utilisatrices.

World Opinions – AFP

ميادين | مرآة المجتمع، ملفات، تحليلات، آراء وافكار و رسائل لصناع القرار.. صوت من لا صوت له | الإعلام البديل

Check Also

Cybersécurité. La start-up Wiz rejette l’offre de rachat de Google à 23 milliards de dollars

Ce qui aurait dû être l’acquisition la plus importante de l’histoire d’Alphabet, la maison mère de Google, ne se réalisera finalement pas. Anticipant une éventuelle procédure antitrust susceptible de faire capoter l’opération, la start-up israélienne de cybersécurité a préféré décliner la proposition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
16 − 2 =