L’Etat a annoncé l’ouverture de 1 200 points de vente pour faciliter les achats des familles, alors que le conflit en Ukraine a fait exploser les cours des matières premières.
Dans le quartier populaire de Bab el-Oued, à Alger, les acheteurs se pressent devant la trentaine de stands installés sur la place qui fait face à la mer. Huile d’olive, fromages, légumineuses, épices, dattes… Tous les produits prisés des Algériens pendant le mois de ramadan y sont proposés. Avant de passer commande, les acheteurs se tournent vers les tarifs affichés par les commerçants.
« Ici, tout est au prix d’usine », explique un jeune vendeur de levure et de sucre, ingrédients indispensables à la préparation des desserts qui viendront égayer les tables familiales lors du ftour, le repas de rupture du jeûne.
Ce « marché Errahma » (marché de la bonté), reconnaissable à ses chapiteaux blancs, a fait son apparition il y a quelques jours dans la capitale algérienne. L’objectif est de « combler le vide en termes de structures de proximité et d’assurer la disponibilité des produits et la stabilité des prix », précise Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).
Les autorités ont annoncé l’ouverture de quelque 1 200 points de vente pour faciliter les achats des familles, déjà sous pression. Car à la traditionnelle inflation observée à cette période de l’année s’ajoute une hausse des prix à la consommation..