La plupart des pays de l’UE, qui ont atteint le pic au début d’avril, craignent une reprise, alors que l’Amérique du Nord comme l’Amérique du Sud peinent encore à contenir les contaminations.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, la Chine puis la plupart des pays d’Europe touchés ont cherché à « aplatir la courbe » des contaminations, afin d’éviter la saturation des hôpitaux. En effet, si le nombre de patients gravement atteints dépasse les capacités de prise en charge des hôpitaux, une partie des malades ne peuvent pas être soignés. En parvenant à étaler dans le temps leur arrivée à l’hôpital (aplatir la courbe), leur prise en charge devient possible.
La Chine est parvenue à son pic le 13 février. La plupart des pays d’Europe de l’Ouest l’ont atteint entre la fin de mars et le début du mois d’avril, en parvenant à faire baisser le taux de reproduction du virus.
Mais plusieurs pays d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud peinent à contenir l’épidémie, parfois à cause de mesures sanitaires prises trop timidement ou tardivement, comme aux Etats-Unis ou au Brésil. Ailleurs, d’autres Etats observent une reprise assez forte après une « première vague » limitée, comme le Japon ou l’Australie.
Depuis le début de la pandémie en Europe, plusieurs pays semblent suivre le même chemin comme la France ou l’Espagne, et ce y compris au cœur de l’été avec le risque d’une reprise en « pente douce » de l’épidémie.
Les 148 graphiques suivants représentent les nouveaux cas quotidiens dans les pays pour lesquels nous disposons de suffisamment de données fiables, ainsi que la moyenne par semaine. Ils sont classés en fonction de la situation épidémique : reprise, phase ascendante, recul ou maîtrise de l’épidémie.
Par Pierre Breteau – lemonde.fr