Tout au long de son parcours d’auteure, et malgré le poids des injonctions, la Franco-Algérienne Tassadit Imache a suivi la ligne de son écriture et de ses questionnements.
En 1989, Tassadit Imache figurait parmi les auteurs à suivre lors de la rentrée littéraire selon… Jeune Afrique. Elle sortait alors son premier roman, Une fille sans histoire. Il y était déjà question d’identité, de mémoire, de la façon d’habiter l’une et de transmettre l’autre. Dans Fini d’écrire !, Tassadit Imache explore son propre parcours à travers son œuvre et quelques tranches de vie.
Deux façons indissociables de se définir : « Mon identité est dans mon écriture. J’inscris les traces des vies des miens dans la littérature française et je continue à chercher. J’ai besoin du pouvoir de l’écriture pour vivre. » Son identité, elle la décline en dehors des cases : « Je suis de ces écrivaines françaises qui ne souffrent pas d’avoir la banlieue parisienne dans leur ADN imaginaire. » Et l’auteure née en 1958 à Argenteuil d’ajouter : « Je l’ai même transmis à mes enfants impunément. Ils sauront lutter contre tous les enfermements. »
Par Mabrouck Rachedi – jeuneafrique.com