C’est une participation très faible qui a marqué ce dimanche d’élections législatives en Irak. Un scrutin, le cinquième depuis la chute de Saddam Hussein, qui était prévu pour 2022 mais qui a été avancé en raison des violents troubles qui ont agité le pays depuis la fin 2019.
Nombreux sont les jeunes qui pour protester contre la corruption endémique en Irak, ont appelé à boycotter le vote.
Viola von Cramon, cheffe des observateurs de l’UE en Irak : « Le taux de participation relativement faible de cette élection en dit long mais il ne m’appartient pas aujourd’hui de porter un jugement définitif et une évaluation à ce sujet. C’est un signal politique clair et on ne peut qu’espérer qu’il sera entendu par les politiques et par l’élite politique irakienne, c’est tout ce que je peux dire pour le moment. »
En octobre 2019, des dizaines de milliers de jeunes avaient commencé à manifester contre les dirigeants du pays, corrompus et incapables de redresser l’économie du pays pétrolier, mais la répression, très dure, avait coûté la vie à 600 personnes, sans compter la série d’assassinats ciblés qui avaient suivi la mobilisation.
World Opinions News / Agences