Ce retour de la violence dans cette région du nord de l’Ethiopie a mis fin à cinq mois de trêve.
Reprise violente. Au moins quatre personnes, dont deux enfants, ont été tuées et neuf blessées vendredi 26 août dans un bombardement mené par l’aviation éthiopienne sur Mekele, capitale de la région rebelle du Tigré, a annoncé un responsable du principal hôpital de la ville. Ce bombardement au cœur de cette région dissidente du nord de l’Ethiopie marque une escalade brutale après la reprise des combats mercredi entre forces gouvernementales et rebelles tigréens du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Ce retour de la violence a mis fin à cinq mois de trêve.
« A la mi-journée, un avion (…) a largué des bombes sur une zone résidentielle et un jardin d’enfants à Mekele. Des civils ont été tués et blessés », a déclaré un porte-parole des autorités rebelles. Peu après, le gouvernement fédéral a annoncé dans un communiqué que, même s’il restait « entièrement disposé » à discuter sans condition avec les rebelles, il entendait « mener des actions ciblant les forces militaires (…) opposées à la paix ». Il a appelé la population vivant au Tigré « à se tenir loin des zones où se trouvent l’équipement militaire et les structures d’entraînement » rebelles.
La reprise des combats inquiète la communauté internationale. Dès mercredi, de nombreux pays et organisations internationales, ONU, Etats-Unis et Union européenne en tête, ont appelé à une cessation des hostilités et à une résolution pacifique du conflit qui dure depuis 21 mois.
World Opinions / Agences