Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vendredi un accord de normalisation des relations entre Israël et Bahreïn, un mois après un même accord avec les Emirats arabes unis. Bahrein devient le 4e pays arabe à le faire, l’Egypte et la Jordanie ayant été les premiers.
Another HISTORIC breakthrough today! Our two GREAT friends Israel and the Kingdom of Bahrain agree to a Peace Deal – the second Arab country to make peace with Israel in 30 days!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 11, 2020
« Citoyens d’Israël, je suis ému de vous informer que ce soir, nous parviendrons à un autre accord de paix avec un autre pays arabe, Bahreïn », a déclaré Benjamin Netanyahu dans un communiqué et un message vidéo en hébreu.
Israël et les Emirats arabes unis avaient annoncé le 13 août dernier un accord de normalisation de leur relation qui doit être signé mardi prochain à Washington, parrain de ce rapprochement entre l’Etat hébreu et des monarchies du Golfe, qui partagent un ennemi commun: l’Iran.
Les USA cherchent à convaincre d’autres pays
Dans la foulée de cet accord, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait fait une tournée régionale afin de convaincre d’autres pays comme Oman, le Soudan ou Bahreïn de suivre l’exemple des Emirats arabes unis.
Une source israélienne de haut rang avait indiqué cette semaine que Bahreïn était le candidat le plus près d’un accord avec Israël, sans toutefois donner de date précise pour une éventuelle entente entre les deux pays.
Un « coup de poignard dans le dos »
Petite monarchie pétrolière du Golfe, Bahreïn était notamment représenté à Washington fin janvier lors de la cérémonie d’annonce du plan de l’administration Trump pour le Moyen-Orient, qui prévoit la normalisation des relations entre certains pays arabes et Israël, l’annexion de pans de la Cisjordanie occupée par l’Etat hébreu et la création d’un Etat palestinien sur un territoire réduit.
Les Palestiniens, de leur côté, ont fustigé ce plan et qualifié la normalisation des relations entre Israël et les Emirats de « coup de poignard dans le dos » de la part de cette monarchie.
World Opinions – agences