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L’émotion est vive au Royaume-Uni et dans le monde vendredi au lendemain du décès de la reine Elizabeth II, qui s’est éteinte à l’âge de 96 ans, au château de Balmoral, en Ecosse. Les cloches des églises ont retenti à la mi-journée dans tout le Royaume-Uni en hommage à la souveraine. Puis des coups de canon ont été tirés.
Dès l’annonce du décès, la foule s’est réunie en masse devant Buckingham Palace à Londres, entonnant des chants d’hommages ou déposant des fleurs. Certains ont veillé une partie de la nuit et d’autres se sont massés devant les grilles dès le petit matin.
Premier dans l’ordre de succession, le fils aîné de la reine, Charles, accède au trône d’Angleterre et devient roi de seize Etats indépendants et chef du Commonwealth. Le nouveau souverain britannique, qui prend le nom de Charles III, est allé à la rencontre de la foule à son arrivée à Londres. Il a également rencontré la Première ministre. Il s’adressera pour la première fois aux Britanniques à la télévision à 19h (heure suisse). Il sera formellement intronisé samedi à 11h (heure suisse).
De Joe Biden à Emmanuel Macron en passant par Xi Jinping, les hommages se sont multipliés dans le monde. Le président de la Confédération Ignazio Cassis a présenté ses condoléances à la famille royale britannique. La reine restera dans les mémoires comme « une femme d’une grande force et d’un leadership constant », a-t-il tweeté.
Le Royaume-Uni va fonctionner au ralenti durant plusieurs jours. De nombreuses compétitions sportives, notamment les matches de football de première division, et spectacles seront suspendus et la tonalité sera plus sombre que d’habitude. La BBC par exemple n’a prévu que des chansons neutres ou tristes à la radio et pas d’émission satiriques.
World Opinions + agences
