À mi-parcours de la cruciale COP26, l’ancien président américain Barack Obama, en déplacement à Glasgow, a regretté lundi le manque d’ambition de la plupart des pays et salué la « colère » de la jeunesse.
“People were being affected in very immediate and specific ways.”
— Sky News (@SkyNews) November 8, 2021
Former US President, Barack Obama explains how first hand testimony from island nations on the impact of climate change, helped form the Paris Accords .
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Barack Obama appelle à faire plus. La plupart des pays ont manqué d' »ambition » pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat, a regretté lundi 8 novembre l’ancien président américain, demandant aux participants à « faire plus » et louant la « colère » de la jeunesse sur la crise climatique.
« La plupart des pays n’ont pas été aussi ambitieux qu’ils auraient dû l’être », a déclaré Barack Obama, invité à s’exprimer devant la COP26 à Glasgow, où il a été accueilli par une ovation debout.
Et même s’il a estimé qu’il y avait eu « des progrès » depuis l’accord de Paris en 2015, « nous n’en avons pas fait assez face à cette crise et nous allons devoir en faire plus », a-t-il lancé. « Nous sommes très loin de là où nous devrions être. »
« Voter comme si votre vie en dépendait »
Comme l’actuel président Joe Biden, il a regretté l’absence des chefs de l’État chinois et russe à la conférence, jugeant que « s’il y a une chose qui devrait transcender nos différences, c’est bien le réchauffement climatique ».
Il a également rendu hommage au mouvement de protestation des jeunes pour le climat et à son égérie suédoise Greta Thunberg, se félicitant qu’il « y (ait) plein de Greta à travers le monde ».
« Vous devez rester en colère, rester frustrés, mais vous devez canaliser cette colère et cette frustration et pousser de plus en plus fort pour obtenir toujours plus, parce que c’est ce qui est nécessaire », a-t-il lancé à l’adresse de la jeunesse.
Il a appelé les jeunes à « voter comme si votre vie en dépendait », même s’ils considèrent la politique avec « cynisme », à « faire pression sur les entreprises » et à chercher à « persuader les gens qui ne sont pas d’accord ou qui sont indifférents ». « Nous ne pouvons pas nous permettre le désespoir », a-t-il insisté.
World Opinions News / France 24 / AFP