La semaine dernière, l’autrice britannique de Harry Potter, J.K Rowling, a dû rendre le prix qui lui avait été remis par une association de défense des droits de l’Homme. En cause, des tweets jugés transphobes. Mais les prises de position controversées de l’autrice vont-elles faire du tort à son oeuvre?
‘People who menstruate.’ I’m sure there used to be a word for those people. Someone help me out. Wumben? Wimpund? Woomud?
— J.K. Rowling (@jk_rowling) June 6, 2020
Opinion: Creating a more equal post-COVID-19 world for people who menstruate https://t.co/cVpZxG7gaA
Dans Le Point J, la journaliste indépendante Mathilde Loire, spécialiste des communautés de fans (« fandoms »), assure que non, en raison du fort lien affectif qu’entretiennent les fans avec la saga.
« Les fandoms, les communauté de fans autour de l’oeuvre, peuvent continuer à vivre sans J.K Rowling, parce que ça fait 20 ans qu’elles le font. Qu’elles imaginent des univers qui vont bien au-delà de ce que l’autrice elle-même a écrit », explique-t-elle. Mathilde Loire décrit notamment des « univers alternatifs » empreints de davantage de diversité que l’oeuvre originale, en décrivant par exemple « des romances homosexuelles » ou « des personnages trans ».
J.K Rowling donne l’impression de vouloir garder les clefs de Poudlard… mais en fait, ça fait longtemps qu’elles ne lui appartiennent plus.
Mathilde Loire, journaliste indépendante, spécialiste des « fandoms »
J.K Rowling a-t-elle encore le contrôle sur son héros, ou appartient-il désormais aux fans?
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