Une Europe plus verte, plus numérique et plus « géopolitique » : Ursula von der Leyen veut relancer ses grands projets

La présidente de la Commission a profité de son discours sur « l’état de l’Union » pour revenir à ses priorités environnementales et numériques, alors que l’UE subit toujours la crise sanitaire et sociale du Covid-19.

Il y a un peu moins d’un an, en novembre 2019, Ursula von der Leyen s’était exprimée devant le Parlement européen, dont elle attendait le vote pour pouvoir prendre la présidence de la Commission. Elle avait alors présenté son programme pour une Europe plus verte, plus numérique et plus « géopolitique ». Mais l’irruption de la pandémie de Covid-19, qui a plongé le Vieux Continent en récession, a mis un coup d’arrêt à ces chantiers. Mercredi 16 septembre, Mme von der Leyen a voulu reprendre le fil de son mandat lors de son discours sur « l’état de l’Union » dans cette même enceinte, et relancer ses grands projets, en les inscrivant dans ce monde post-Covid qu’elle peine à dessiner.

L’exercice était attendu, d’autant que la présidente de la Commission avait elle-même, ces derniers jours, entretenu la curiosité. Pas un Tweet sans le hashtag #SOTEU (pour « State Of The European Union ») ; même les masques de ses collaborateurs se sont retrouvés marqués de cet acronyme mystérieux pour ceux qui ne suivent pas avec attention les affaires communautaires.

Un « Magnitsky Act européen »

Pendant une heure et vingt minutes, Ursula von der Leyen a égrainé ses priorités. Au premier rang desquelles, la santé, un domaine dans lequel l’Europe aimerait avoir plus de pouvoir. Le « pacte vert », qui doit permettre au Vieux Continent d’atteindre la neutralité carbone en 2050, a également occupé une place de première importance dans son discours. Pour cela, a-t-elle précisé, les émissions de gaz à effet de serre devront diminuer d’« au moins 55 % » d’ici à 2030 (par rapport à 1990), et non pas de 40 % comme prévu jusque-là.

La présidente a également insisté sur la nécessité pour l’Union européenne (UE) d’accélérer sa transition technologique.

Par Jean-Pierre Stroobants et Virginie Malingre – lemonde.fr

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